lundi 23 avril 2012

Semaine nationale du don d'organes et de tissus



Du 22 au 29 avril 2012 c'est la semaine nationale du don d'organes et de tissus. Vous allez me trouver «gossante» avec ce sujet, mais devinez quoi, ça fonctionne pour vrai et grâce à une petite signature je peux connaitre la joie de créer ma propre petite famille. «Signez Don!» :)


Mes 2 belles puces :)


Plus de 1200 Québécois sont en attente d'un don d'organes, alors que débute dimanche la Semaine nationale du don d'organes et de tissus.

De ce nombre, 975 personnes attendent un rein, 115 un poumon et 53 un nouveau coeur. Au cours des cinq dernières années, le nombre de personnes en attente a grimpé en flèche alors que le nombre de donneurs a peu fluctué.

Cinquante-neuf personnes sont mortes au Québec en 2011, parce qu'elles n'ont pu bénéficier à temps d'un don d'organes.

Transplant-Québec rappelle que chaque consentement compte, car seulement un pour cent des cas de décès permettent le don d'organes. En posant ce geste, une personne peut sauver jusqu'à 8 vies et redonner la santé à 15 autres individus.

Cette année, l'organisme souhaite transplanter 100 personnes de plus et ainsi dépasser le taux de 20 donneurs décédés par million d'habitants. L'an dernier, ce sont 396 personnes qui ont pu bénéficier d'une transplantation grâce à la générosité de 137 Québécois.

jeudi 22 mars 2012

Eva Markvoort "This is the end of my life but is not the end of my love"

Voici un documentaire que j'aimerais partager avec vous. Je me souviens de mes débuts post-greffe, c'était tellement fantastique de respirer à nouveau. La sensation est euphorique. Malheureusement, la greffe n'est qu'une façon prolonger notre vie de quelques années, ce n'est pas la solution à notre maladie. 2 ans après sa greffe, Eva est tombée très malade. Diagnostique : rejet chronique. Elle a été placé sur la liste de greffe afin de recevoir une deuxième transplantation, mais elle n'a pas eu le temps de la recevoir. 


Pour voir la vidéo.


Pour lire son journal.


Site officiel.

mercredi 7 mars 2012

Norma...

Triste nouvelle ce matin: Norma est décédée suite à une pneumonie. Elle était en attente d'une transplantation bipulmonaire depuis plusieurs mois déjà. Je ne l'ai jamais rencontré, nous avons appris à nous connaitre grâce à un groupe de discussion sur Facebook. Au début, ce n'était pas le grand amour, nos opinions s'opposaient fortement. Mais à force de se côtoyer sur certains sujets, j'ai découvert que plusieurs points en commun nous unissaient. Elle est par la suite devenue une référence pour moi et ce qu'elle vivait ne me laissait pas indifférente.

Elle avait de gros soucis logistiques et financiers. Elle et son mari avaient décidé de s'endetter afin de lui donner une chance de survivre. Vivants au N.-B. ils devaient déménager à Montréal afin d'espérer qu'une deuxième chance lui soit offerte. Les ressources financières étaient inexistantes dans leur situation.

On ne s'habitue jamais à ce genre de situation. J'ai déjà perdu tous mes bons amis d'enfance. Le monde dans lequel je vis s'écroule lentement. Ils sont de plus en plus nombreux à partir. Une tonne de questions envahit mon cerveau: Pourquoi suis-je encore ici? Pourquoi est-ce si compliqué l'histoire de la transplantation? Pourquoi devons-nous subir autant de choses stressantes en même temps dans notre condition (problème financier, maladie, perte d'amis, perte d'autonomie)? Ils ont trouvé un médicament pour soigner une forme de FK, mais pourquoi elle n'est toujours pas sur le marché? Est-ce que les compagnies pharmaceutiques veulent nous sauver ou juste faire du profit sur notre dos? Va-t-on finir par tous disparaître avant qu'ils ne trouvent une véritable solution à notre maladie? Un jour la société va-t-elle reconnaitre le travail et le support de nos conjoints et conjointes et arrêter de leur demander de subvenir financièrement à nos besoins? Est-ce que nous sommes obligés d'avoir un si haut taux de pauvreté parmi la communauté FK? Comment toute cette histoire va-t-elle se terminer?

mardi 28 février 2012

Une révolution dans les technologies de greffe des poumons (2009)












Le TGH (Toronto General Hospital) grace à Dr. Keshavjee d'origine Indienne, a pu découvrir une nouvelle téchnologie de greffe pulmonaire à partir de deux poumons humains qui lors de la respiration à l'intérieur d'un dôme en verre. Au fur et à mesure qu'ils inspirent et expirent, alimentés en gaz et en éléments nutritifs, les poumons guérissent par eux-mêmes d'une blessure.


Le Toronto XVIVO Lung Perfusion System a été mis au point par l'équipe du Dr Keshavjee et Virolife Inc., qui se spécialise dans la préservation des poumons. La technique permet de conserver les poumons à la température du corps, hors du corps. Nourris d'une solution non sanguine contenant des éléments nutritifs, des protéines et des médicaments, les organes échangent l'oxygène et le dioxyde de carbone au moyen d'un ventilateur et peuvent se réparer eux-mêmes; il reste aux chercheurs à faciliter cette guérison et à vérifier le bon état des poumons. Les poumons peuvent demeurer dans l'appareil jusqu'à 18 heures, mais, jusqu'à maintenant, on ne les y a jamais laissés plus de 12 heures. Un système de perfusion sanguine similaire mis au point en Suède pour des évaluations à court terme ne peut être utilisé que pendant environ une heure avant que les poumons commencent à s'abîmer.

Alors que Le Dr Keshavjee étudie comment modifier les poumons en utilisant certains gènes pendant que les poumons sont à l'intérieur du Toronto XVIVO System. Son équipe a repéré de nouveaux gènes "biomarqueurs" qui peuvent indiquer des lésions et un mauvais résultat à l'issue d'une greffe. Si ces biomarqueurs sont découverts, le Dr Keshavjee peut accroître l'activité de molécules utiles qui peuvent réduire l'inflammation pulmonaire et réduire les risques de rejet des nouveaux poumons par l'organisme.....C'est la clé de réussite de la greffe.

Cette technologie révolutionnaire promet d'améliorer le sort de nombreux patients en attente d'une greffe de poumonau Canada, et ultérieurement au monde.


Film incontournable!


Over My Dead Body, un film de Brigitte Poupart

Danseur, chorégraphe, Dave St-Pierre, est encensé tant par la critique que le public, ses pièces innovantes et subversives font le tour de l’Europe. Toutefois, la vulnérabilité de son corps le rattrape. Dave St-Pierre, 34 ans, est atteint de fibrose kystique. L’espérance de vie moyenne est de 37 ans et les médecins ne lui donnent que deux ans à vivre s’il ne reçoit pas de greffe de poumons. Sous le signe de l’urgence, son amie et complice, la metteure en scène et comédienne Brigitte Poupart nous plonge dans le quotidien de celui qui, à tout moment, espère l’appel du médecin. Liés par l’art et l’amitié, tous deux s’offrent un espace au centre duquel la création émerge comme un geste vital. Refusant les tabous et déjouant une fin annoncée, Over My Dead Body est un fascinant journal intime, qui allie les témoignages de ses proches et les principales réalisations du créateur.